27 december 2011
Slumbering peaks
Slumbering peaks deep in our hearts,
Crystals that no flights ever touch,
You are impassable hindrance.
And storms raised by far histories
Do not roar on these boundaries
Where music is supreme silence.
But if the temples' crashing down,
And for a love lost wail and moan
Sometimes furrow this silent spell
Never may they eagles compel
Their silent hovering to bend
That no arrow ever attained.
I have dived where your image slept
And crunched underfoot clinkers left
By happiness. And the remorse
At having failed to seize my bliss
And left smile vanish from your lips
Subsided as did memories
Of you. But I shall never wean
My throat off the now dried up stream.
Les cimes dorment
Les cimes dorment au fond du coeur
Cristal que n'effleurent pas les fuites
Inaccessibles,
Et les tornades des histoires lointaines
Ne retentissent pas à ces confins
Où la musique est suprême silence.
Mais si le fracas des temples écroulés
Et la plainte de l'amour perdu
Sillonnent parfois ces silences,
Ils n'effleurent pas même la paix.
L'aigle plane, inaccédé,
Et nulle flêche ne trouble
Son vertige.
J'ai plongé où dormait ton image.
Les scories du bonheur s'écrasaient sous mes pieds,
Le remord de n'avoir su être heureux,
Celui de ton sourire éteint
S'effaçaient à leur tour come ton souvenir.
Mais rien ne pourra apaiser la soif
De cette coupe où nous ne sumes boire.